le prophète Moïse (Mùsà), paix et salut sur lui, pendant qu'il s'entretenait avec son Seigneur sur le Mont Tûr de Sinaï Lui demanda:" Seigneur montre-moi ta JUSTICE et ton EQUITE" et le Seigneur lui répondit:" Ô Moïse tu es un homme au sang chaud, impulsif et sans patience", et Moïse dit: " Ô Seigneur je suis capable de patience avec ton assistance et le Seigneur donna cet ordre:
prends la direction de tel point d'eau, cache-toi aux alentours et observe ma puissance et ma science sur l'inconnaissable".
Moïse, paix sur lui, s'en va et monte sur cet endroit. Il s'assoit, bien caché, soudain il aperçoit un cavalier qui descend de son cheval, fait son ablution de cette eau, se désaltère et détache de sa ceinture une bourse contenant mille louis d'or qu'il pose à côté de lui et prie. après avoir terminé sa prière, il monte sur son cheval et oublie la bourse.
un petit enfant arrive, boit de l'eau, saisit la bourse et aussitôt après, un vieil aveugle arrive sur les lieux, boit de cette même eau et s'arrête pour prier, puis le cavalier se souvenant de la bourse revient au point d'eau trouve le vieil aveugle et lui dit:" j'ai oublier ici une bourse contenant mille louis d'or tout à l'heure, à ce même endroit et personne si ce n'est toi n'y est venu". l'homme répond:" moi je ne suis qu'un aveugle, comment pourrais-je voir la bourse?
l'homme se fâche, dégaine son sabre et tue l'aveugle; le fouille, et n'ayant rien trouvé sur lui, il le laisse".
Alors Moïse, paix sur lui, intrigué, s'adresse à son Seigneur:" Ô mon Seigneur, ma patience est vaincue. Tu es juste et probe; quelle est l'explication de cette histoire?" et l'ange Gabriel, paix sur lui, descend et dit:" Ô Moïse, le Créateur Tout-puissant te dit:" Je suis le seul à connaître les secrets, Je connais ce que vous ignorez:
quant à l'enfant qui a saisi la bourse, il n'a pris que son droit, son père était au service de ce cavalier, il lui devait, pour les services qu'il lui avait rendus, un montant égal au contenu de la bourse;
quant au vieil aveugle, il avait assassiné le père du cavalier avant d'être frappé de cécité, il n'a donc fait que ce venger de lui".
voilà donc que chacun d'eux à reçu son droit? Nous sommes Juste et notre équité est parfaite et subtile comme tu le vois. Moïse stupéfait demande le pardon à Dieu.
Quiconque réfléchit et médite sur cet anecdote, se rend compte que rien n'est caché à Dieu et qu'il fait justice à tout être offensé dans ce monde. Mais c'est nous qui sommes négligents; quand un malheur arrive nous ne savons d'où il nous vient.
source: At-Tribrul Masbûk de AL GHAZALI Que Dieu l'Agrée
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